La pratique photographique de Vanessa Larmorlette-Pingard est tournée vers la nécessité de la trace, la photo comme garantie contre l’oubli, l’effacement. Son travail, qu’il soit dans le cadre de la mission d’Inventaire Général du Patrimoine Culturel ou plus personnel (Guise et les derniers habitants du Familistère Godin, Chemin d’exode, Des vivants et des morts) portent sur les paysages « disparaissants ». Nourrie à la fois par la photographie documentaire, par le vocabulaire de l’archive et par la poétique du paysage, elle construit un horizon dans lequel l’épaisseur historique dialogue avec le présent fragile.
Le travail de Vanessa Lamorlette-Pingard s’inscrit dans une démarche affirmée de co-création, et s’appuie sur des collaborations scientifiques (historien.nes, anthropologues etc.), artistiques (photographes, musicien.nes etc.), sociales (associations, habitant.es etc).