Sur les sentiers de l’invisible

Les vivants, les morts et les livres.

Ce travail photographique a été réalisé en 2023, suite à l’invitation à participer au collectif constitué d’une dizaine de personnescréé à ‘La maison presque dépliée’ par les éditions Léthé. Ce collectif constitué d’historiens, photographes, graphistes, personnes aimant les mots et les images, a travaillé sur le thème choisi par les Rendez-vous de l’histoire Les vivants et les morts.

C’est à travers une série de paysages noir et blanc, réalisés en argentique, que la photographe a souhaité poser son regard sur des paysages ‘incarnant’ l’épaisseur temporelle et humaine de sa vision.

Sangatte, Calais, Oradour-sur-Glane, le plateau de Gergovie – 2023

Gergovie #1

Gergovie #2

Oradour-sur-Glane ; le chêne

Oradour-sur-Glane ; l’enceinte

Calais #1

Calais #2

Sangatte #1

Sangatte #2

L’objet a été imprimé hier chez Média Graphic à Rennes.
Il est disponible sur le site des éditions LÉTHÉ : https://lethe-vuesdaredare.com/ ainsi que dans les locaux de La maison presque dépliée

Les auteurs membre du collectif :
Ana Muller, étudiante à l’ÉSAD du Mans (école supérieure d’art et de design)
Gaïa Ingrao, étudiante à Paris VIII, section cinéma
Agnès D. Gagef, glaneuse
Vanessa Lamorlette-Pingard, photographe et autrice
Lina Tsrim, historienne et réalisatrice de films documentaires
Christian Ingrao, historien
Martine Boiteau, auteure
Felipe Martinez, photographe et auteur
Vanessa Bourdier, plasticienne et photographe

Extrait du texte en introduction
Fin mai nous réunissions, dans notre nouveau lieu La maison presque dépliée à Blois, les personnes ayant accepté la proposition. Nous allions donc pouvoir commencer à rédiger, photographier, fouiller dans nos tiroirs, échanger, communiquer. Le soir de cette première rencontre je constatais un certain enthousiasme face au vide dans lequel nous étions. Cet allant je le mettais sur le compte de nos consciences d’être devant un champ des possibles assez vaste sans être guidé sinon par nous-mêmes.
Dans les jours qui ont suivi, ce désert ou ce ciel dans lequel nous flottions, était de plus en plus immense, le moindre mouvement des un.es et des autres, sur le groupe constitué sur un réseau, aspirait les autres et nous pouvions entrevoir des chemins se dessiner.